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Méditations

Que ton Règne vienne : Méditation du trentième dimanche du Temps Ordinaire C

Frères et sœurs en Christ, Shalom !

Les lectures de ce trentième dimanche du temps ordinaire année C nous invitent à considérer comment Dieu nous regarde, comment nous le cherchons, et comment nous nous tenons devant Lui. Le récit de l’évangile met en contraste deux attitudes de prière : celle du pharisien et celle du publicain.

Dans la première lecture, il est dit que « le Seigneur ne ferme pas ses yeux aux orphelins, aux veuves ; il écoute le cri du faible. » Autrement dit, Dieu ne s’arrête pas aux apparences ; Il voit le cœur. C’est une invitation pour nous : que notre prière, notre vie de foi, ne s’arrête pas à un vernis extérieur, mais touche ce qui est intérieur.

La deuxième lecture nous présente l’apôtre Paul qui, à la fin de sa vie, fait le bilan : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, je suis resté fidèle. »  Il ne met pas en avant ses mérites : il regarde en vérité ce qu’il doit à Dieu. C’est une attitude d’humilité semblable à celle du publicain dans l’évangile. Nous aussi, nous sommes appelés à marcher vers Dieu non pas en nous soulignant nous-mêmes, mais en reconnaissant que tout vient de Lui, et que notre tâche est de Lui faire confiance. C’est cette attitude qui manquait au pharisien dans sa prière.

En effet, l’Evangile nous presente les prières de deux personnes, le pharisien et le publicain. Et d’une manière ou d’une autre,  ce récit nous touche directement chacun dans sa manière d’être en relation avec Dieu. Il ne s’agit pas simplement de juger l’un ou l’autre, mais de nous interroger : dans mon cœur, dans ma prière, dans ma relation avec Dieu, laquelle de ces deux attitudes ressemble à la mienne ?

Le pharisien n’est pas condamné parce qu’il jeûne, ou qu’il donne la dîme ; ces actes peuvent être bons. Il est interpellé parce que son cœur reste fermé : il se compare à d’autres, il juge, il s’auto-glorifie, et sa prière reste centrée sur lui.

Le publicain, en revanche, se reconnaît pauvre, fragile, pécheur. Il ouvre son cœur. Il ne se vante pas. Sa prière est humble : « Mon Dieu, prends pitié de moi. »

Dieu ne cherche pas tant notre performance que notre sincérité, notre vulnérabilité, notre ouverture, parce que Dieu ne regarde pas l’apparence, comme font les hommes ; il sonde les reins et les cœurs.

Frères et sœurs,  puissions-nous être une Église pauvre, humble, reconnaissante, qui ne se glorifie pas d’elle-même, mais de la miséricorde reçue. Car ce n’est pas celui qui dit : « Regarde, Seigneur, comme je suis fidèle » qui est justifié, mais celui qui dit : « Seigneur, prends pitié de moi, pauvre pécheur. »

Père Gerlas KAMBALE VINYWASIKI,Scj

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