Chers frères et sœurs, Shalom !
Avant de dire un petit mot sur les saintes écritures, nous voudrions d’abord vous dire que ce dimanche 02 novembre, l’Église Catholique célèbre, à travers le monde la commémoration de tous les défunts. Mais dans l’Église particulière de la RDC, nos pères les Évêques ont voulu que nous puissions plutôt célébrer la fête de tous les saints. Voilà pourquoi nous allons méditer sur les lectures choisies pour la Toussaint. Cette fête nous rappelle que tous et toutes, nous sommes appelés à vivre en quête de la vie de sainteté.
Et comme nous pouvons le remarquer dans la première lecture, Dieu, dans son amour infini envers chacun et chacun de nous, nous donne le temps nécessaire pour y parvenir; il faut que tous les élus, tous les serviteurs et servantes de Dieu soient d’abord marqués du sceau, avant que le dernier jugement n’arrive. En d’autres termes, le Seigneur nous donne le temps dont nos avons besoin pour nous convertir. Et pour parvenir à la sainteté, nous devons passer par plusieurs épreuves ; chacun(e) selon le type de vie qu’il (elle) a choisi.
En effet, la vie de sainteté n’est pas réservée aux seules personnes consacrées ; c’est tous ceux et celles qui croient en Dieu, tous ceux et celles que Dieu a choisis comme ses enfants. Or, tous les humains le sont, comme le dit Saint Jean dans la deuxième lecture choisie pour cette fête de la Toussaint. C’est à chacun d’accueillir ou non ce choix que Dieu a fait de lui (elle), dans sa vie quotidienne, le choix d’être enfant de Dieu.
Et Jésus nous montre le chemin par lequel nous devons passer pour y parvenir. C’est le celui des béatitudes, un chemin qui n’est pas du tout facile à vivre. Voilà pourquoi, les robes des élus que nous retrouvons dans le livre de l’Apocalypse de Saint Jean sont lavées dans le sang de l’Agneau. Vivre les béatitudes, c’est s’engager à vivre à contre-courant par rapport à ce que le monde nous propose comme valeurs qui, le plus souvent, ne sont que des anti-valeurs. Accepter de vivre les béatitudes, c’est accepter, très souvent, d’être objet de moquerie des autres, mais héros devant le Seigneur. C’est une lutte acharnée de tous les jours.
Prions donc, frères et sœurs, les uns pour les autres, afin que le Seigneur nous donne la force et la grâce d’être des saints et saintes devant ses yeux, et non devant les yeux humains qui peuvent se tromper à cause des apparences. Que nos actes témoignent d’une vraie et réelle sainteté devant Dieu, d’abord, puis devant nos frères et sœurs avec qui nous vivons. Amen.
P. Hygin Nlandu Ngaka, scj

